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Affichage des articles du avril, 2014

Igal Chidad et le lion

Il était une fois un homme qui s'appelait Igal Chidal. C'était la nuit et Igal Chidal voyageait dans la campagne. Il vit ce qui ressemblait à un lion assis au milieu du chemin. C'était un peureux. Il pensa, "Oh, voilà un lion." Igal Chidal resta où il était. Il pris son bouclier et sa lance, et se tînt prêt à combattre le lion. Il cria très fort, essayant de faire fuire le lion. Mais il n'arrivait pas à le faire fuire. Il restait toujours là. Igal Chidal avait trop peur pour passer. Au petit matin il vit que c'était une souche d'arbre. Il s'approcha de la souche et dit, "Souche, tu es une chose, et ce que je voyais était quelque chose de différent. Que vais-je faire ? Je pensais que tu étais un lion sur le point de m'attaquer, mais tu n'étais qu'une souche. Je ne voyagerai plus jamais de nuit." Moralité : Il ne faut pas avoir peur de tout ce que vous ne reconnaissez pas.

L'Amour par Kahlil Gibran

L'Amour par Kahlil Gibran "L'Amour" extrait du livre "Le Prophète" Alors Almitra dit: Parle-nous de l'Amour. Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit : Quand l'amour vous fait signe, suivez le. Bien que ses voies soient dures et rudes. Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui. Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser. Et quand il vous parle, croyez en lui. Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins. Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier. De même qu'il vous fait croître, il vous élague. De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil, Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre. Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui. Il vous bat pour vous mettre à nu. Il vous tamise

L'Idiot et le Voleur

Il y a longtemps un voleur marchait le long de la route en quête d'une personne à voler. Il rencontra un homme qui habitait avec sa famille dans une petite maison toute proche. Le voleur demanda à l'homme si c'était là qu'il habitait. L'homme lui dit que oui. Le voleur dit alors, "Ammène-moi à ta maison. Je veux rester cette nuit avec ta famille." L'homme dit au voleur, "Si tu vas dans ma maison, je t'en prie, ne vole pas les choses que j'ai cachées dans toute la maison." L'idiot révèla alors au voleur toutes les cachettes secrètes et il ajouta, "S'il te plaît ne prends pas tous mes objets de valeur. Si tu prends mes objets, je devrai te demander de revenir pour que je puisse reprendre tous mes objets. Puis j'appellerai les gens pour qu'ils te tuent." Le voleur alla dans la maison de l'idiot, et lui prit tout. Puis le voleur dit, "J'aimerais rencontrer un idiot comme celui-là à voler tous les

Igal Chidal et l'ennemi

Chers lecteurs et chères lectrices, je vous propose ici des contes somalis. Au plaisir de les lire.  Igal Chidal et l'ennemi  Il était une fois un homme qui s'appelait Igal chidal. Alors que Chidal était endormi, sa femme appris que des ennemis venus de la ville voisine étaient sur le point de les attaquer. La femme de chidal courut vite à la maison pour réveiller son mari, et le prévenir de l'attaque. Chidal ne voulait pas croire sa femme. Il dit, "Tu inventes toujours des histoires, et racontes ces histoires pour m'effrayer." Sa femme dit, "Je n'ai rien inventé. C'est vrai. Toutes les femmes et les enfants parlent de l'attaque. Les hommes sont déjà rassemblés pour se préparer à faire front. Tu es un homme. Tu dois aller les aider." Tandis qu'ils parlaient, l'ennemi arriva. Les gens en ville criaient, "Les voilà." Chidal se demanda ce qu'ils devaient faire. Puis il dit à sa femme, "Nous ne pouvons

LES DEUX PIGEONS

Deux pigeons s’aiment au point de n’avoir que le même nid pour demeure, et la provision de grains et d’eau qu’ils y avaient en abondance leur faisait préférer ce genre de vie retirée à toutes les délices du monde, qu’une résolution réfléchie et appuyée sur de puissants motifs de retraite les avaient déterminées à l’abandonner. L’un se nommait Bazendeh et l’autre Nevazendeh. Unis par la caractère et les mêmes inclinations, ils passaient des jours heureux : chaque aurore voyait croître leur amour et était le témoin du serment qu’ils se faisaient mutuellement de ne se séparer jamais. Cependant le temps, qui détruit tout, parut être jaloux de la durée d’une union si intime et leur apprit qu’il faut se défier des résolutions les plus fermes. Bientôt succédèrent à l’amitié la plus tendre l’indifférence et le dégoût de n’habiter toujours le même lieu. Ces idées, longtemps combattues, mais sans succès, forcèrent enfin. Bazendeh a déclaré à son ami le sujet de sa mélancolie : « Ma chère âme, l

LE HERON, L’écrevisse et les poissons

  Un héron, demeurait sur le bord d’un étang et faisait un grand butin de poissons, dont il pêchait chaque jour ce qui lui suffisait pour sa subsistance, et de cette manière il passait sa vie avec touts les commodités et tout le plaisir imaginables. Il l’a continua plusieurs années ; mais enfin, parvenu à une grande vieillesse, ses forces diminuèrent considérablement et il s’aperçut qu’il n’avait plus la même agilité pour pêcher qu’il avait autrefois. Effrayé de cette disgrâce : « infortuné que je suis, dit-il en lui-même, mes ans sont écoulés et ne retourneront plus. Ne devrais-je pas dans la force de mon âge connaître mieux le bon usage que j’en devais faire et amasser dès lors de quoi vivre dans ma vieillesse ? Présentement les forces me manquent absolument et je ne suis plus propre à rien. Il faut vivre cependant ou m’attendre à mourir de faim. Ne pourrais-je pas trouve quelque moyen de suppléer au défaut de ma vigueur passée ? » Il faisait ce raisonnement sur le bord de l’étang,