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Affichage des articles du décembre, 2013

L'odeur des cheveux

c'est un poème du grand poète Hafez Chirazi.  Je suis enivré sans arrêt par le parfum de tes cheveux. Je suis détruit, à chaque instant, par tes magiques, traîtres yeux. Après d’aussi longue patience, mon Dieu ! verrai-je enfin la nuit Où j’allumerai ma chandelle dans l’arcade de tes sourcils ? Ma clairvoyance est une ardoise que je chéris matin et soir, Car elle est comme le miroir qui reflète ta mouche hindoue. Si tu veux embellir ce monde pour autant que l’éternité, Dis au vent d’écarter ton voile de ta face, pour un instant. Si tu veux abolir la loi qui rend ce monde périssable, Crève l’écran de tes cheveux : il s’en répandra mille vies. Le vent et moi sommes deux gueux, des vagabonds, des inutiles. Nous sommes enivrés tous deux par ton parfum et par tes yeux. Bravo ! Hâfez s’est libéré de ce monde comme de l’autre. L’humble poussière de ton seuil est la seule chère à ses yeux.

Aux soldats Djiboutiens

Nos valeureux soldats étaient partis combattre en Somalie et instaurer la paix Ces braves s'étaient armés magnifiquement Et avec eux, d'autres soldats africains Ils étaient là pour aider le peuple somalien A Mogadiscio, à Beledweyne, à Baidoa. Cette Somalie qui se meurt depuis des décades A trouvé des frères qui la soutiennent Et nos soldats envoyés par le gouvernement tendaient La main à ce peuple meurtri et orphelin. Et tout le peuple était derrière ces braves soldats Qui faisaient barrages à l'extrémisme et au fanatisme. Hélas! nos soldats tombèrent dans un guêpier Et beaucoup d'entre eux perdirent la vie. La milice Al-shabaab, ces guerriers intrépides Ces extrémistes fanatiques tendirent un piège A nos malheureux soldats à Beledweyne Dans la région de Hiiraan, une région riche. Nos soldats avaient pris les armes et se défendirent Courageusement et avec ardeur. Mais hélas! certains d'entre eux avaient déjà perdu La