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Affichage des articles du novembre, 2021
  Exile and the closed centre . These privileged women were attacking the pettiness of these women of the people. Refuse that I refuse to return to this country of shit and corruption, refuse that I fall into the mouth of these policemen "the wolves of the law", refuse that I give birth in this lake of crocodile; Juliette was lying on her bed and remembered her childhood. Now she was going to give life to a little being. This little one would grow up in a place of rights and prosperity and not in a country of garbage where the president acted as the guardian of the garbage. His father liked to tell him stories. - Listen, kid," he used to tell her, "in the old days, the rich threw their garbage in a well-guarded place and there was a guard who was paid. This guy guarded the place well, but as the rich threw away more and more valuable things and canned food, he thought of taking them and selling them. The poor people who had nothing to eat got wind of this place, the
  Suite..... La nuit, la neige tombait merveilleusement sur la pelouse du dehors. Les détenus regardaient par la fenêtre cette liberté qu’avait la neige et ces flocons chanceux. L’homme était dépourvu de mouvement alors que les choses inanimées vagabondaient librement dans la nature. Robert, le congolais sapeur, était assis à côté de la fenêtre et contemplait tristement cette blancheur qui enveloppait l’horizon. Il venait d’avoir quarante-deux ans. Il était là en Europe depuis bien longtemps. Presque vingt-deux ans. Il était piégé dans ce centre à cause de ces négatifs qu’il recevait en cascade à chaque fois qu’il demandait l’asile. Avant de quitter son village, au temps de Mobutu, il chapardait les vieux et les vieilles ; un jour en voyant un vieux qui marchait seul, il le dévalisa et prit son portefeuille. Ce vieux était un griot qui disait la vérité et l’avenir. Il égrena son chapelet et su que le voleur était le petit   fils d’un ancien voleur du quartier reconverti au business de
  L'exil et le centre fermé ...suite .... Ces privilégiées pourfendaient la mesquinerie de ces femmes du peuple. Refuse que je refuse de retourner dans ce pays de merde et de corruption, refuse que je tombe dans la gueule de ces policiers « les loups de la loi », refuse que j’enfante dans ce lac de crocodile ; Juliette était allongée sur son lit et se remémorait son enfance. Maintenant, c’était elle qui allait donner vie à un petit être. Ce petit ou cette petite grandirait dans un endroit de droit et de prospérité et en aucun cas dans un pays de poubelle où le président se comportait comme le gardien de cette poubelle. Son père aimait lui raconter des anecdotes. -         Ecoute petite, lui disait-il, dans le temps, les riches jetaient leurs poubelles dans un endroit bien gardé et il y avait un gardien qui était payé. Ce type, il gardait bien l’endroit, mais comme les riches jetaient de plus en plus des choses qui avaient des valeurs et des nourritures en conserves, il pensa de l
 L'Exil et le centre fermé Les jours passaient et les femmes s’habituaient à leurs conditions de détenues attendant le retour au pays non désiré mais fatalement née. Est-ce que l’être humain était obligé de vivre où il était née même en le détestant ou en encourant un danger imminent ? c’était le dilemme de ces femmes. Nafissa se trouvait dans une situation atypique. Elle et ses petits ne comprenaient pas leurs cas. Pourtant, elle remplissait les conditions d’une refugiée. Femme seule, violée et accouchée deux fois pour un gangster lybien, elle avait foui la Somalie et elle atterrissait au bras des belges, mais les belges ne la voulaient pas. Des années et des années, elle pensait partir vers l’Europe. Son seul espoir, atterrir sur le sol européen, n’importe comment, l’essentiel c’est de se jeter dans les bras des blancs les humains de cette planète. A cette époque, elle ne croyait pas à l’humanité des africains ni des arabes, elle n’avait connu que le côté sombre de ces gens. L’hu