A Guiuan

les gens couraient dans les rues
nus, affamés, et pleurant
les maisons étaient détruites.

une fillette avait perdu
ses parents, ses frères et ses soeurs,
les larmes mouillaient toute son âme.


A Guiuan, l'eau engloutissait toute la ville,
la circulation n'existait plus
les survivants avaient la mort dans l'âme.


la communauté internationale s'organisait
entre temps, les secours arrivaient 
à compte gouttes.


les américains bombardant l'Irak
accouraient aux secours de ces survivants
quel paradoxe! 


ansi voguait la vie.



Houssein Barkad Toukaleh

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Nizar Qabbani, le poète de la femme

LE HERON, L’écrevisse et les poissons

Igal Chidal et l'ennemi